🟣 Panda : Explications, comment s'en sortir

Bonsoir à tous, pour inaugurer cette rubrique je vous propose un article écrit par mes soins il y a un peu plus d'un an, publié sur un blog qui a disparu depuis. Il est très orienté WH (c'était mon site de presta) et un peu vieillot, mais l'essentiel est là et ça pourrissait sur mon DD. Pis la petite méthode en 5 étapes pour s'en sortir marche encore. Pis bon, ça me manquait d'être le seul à ranker sur dépandatisation

Récemment, entre le 16 et le 17 Janvier, nous étions nombreux à observer des changements dans les SERPs (pages de résultats). Les frileux avaient froid, les peureux avaient peur, et les savants le savaient : notre ami Google nous concoctait effectivement une petite mise à jour de son cru.

La nuit fatale

C’est dans la nuit du 22 Janvier 2013 que le couperet tombât. Celle qui l’a précédé bien sûr, Mardi soir quoi, on est pas si rapides. Les paris étaient lancés chez les référenceurs : un nouvel animal ? une mise à jour secrète « promis on a rien touché » ? la mort du SEO (again) ?
Eh bien ce sera… une nouvelle mise à jour de l’algorithme Panda pour ces messieurs. Panda #24, parfaitement, officiellement annoncé par le Big G en date du 22/01/2013. Pour être précis notre ami Panda reste le même, mais une nouvelle occurrence de l’animal a été lâchée sur les serveurs tel un mélomane dans un concert de Justin Bieber, pour le plus grand déplaisir des sites de mauvaise qualité.

Mais au fait, un site de mauvaise qualité, c’est quoi ?

Ah, vous, vous avez loupé l’arrivée du Panda et vous vous demandez quels peuvent bien être les critères de défonçage. Dans ce cas une seule chose à retenir : c’est à la qualité de votre contenu que cette bestiole s’attaque. Bien sûr, difficile pour un robot de juger de l’intérêt intrinsèque d’un contenu, mais les indices qu’on lui laisse lui permettent souvent de se faire une idée. Ce démoniaque Panda s’applique donc à traquer :

•    le contenu dupliqué
•    les articles trop courts
•    les textes bâclés (syntaxe, grammaire, orthographe)
•    les textes pauvres en « rich-content » (photos, vidéos, éléments interactifs, …)
•    les pages présentant un faible engagement utilisateur (partages, rebond, temps sur la page, …)

Si vous voulez plus de détails, nous ne saurions que vous conseiller de jeter un œil à l’enregistrement de cette table-ronde du SEO Campus 2012 sur le sujet. En bref, le but de Panda est de dégager les sites n’apportant pas de réelle valeur ajoutée aux utilisateurs.

Ah… et il en a trouvé beaucoup ?

La première fois, oui… La mise en place de l’algorithme au début de l’année 2011 a provoqué un changement sur 12% des requêtes anglo-saxonnes. Mais ce qui étonnait plus encore, c’est l’ampleur de ces changements : certains sites, dont plusieurs mastodontes du web comme About.com, ont quasiment disparu des pages de résultats de Google. Depuis, de très régulières mises à jour des données provoquent des changements plus ou moins importants dans les SERPs.

Celle d’hier a officiellement impacté 1.2% des requêtes anglo-saxonnes. En France, les changements constatés paraissent relativement importants, sans que l’on ait pu encore en tirer de conclusion sur une éventuelle évolution des critères de l’algorithme. Nié par Google, un changement parait toutefois probable au vu des surprises observées par plusieurs référenceurs francophones.

Concernant les mouvements du 16-17 Janvier, ils restent encore assez mystérieux mais pourraient être expliqués totalement ou en partie par des tests sur ces changements apportés à l’algorithme. Des mises à jour « non-identifiées » mais indépendantes ont aussi régulièrement précédé les updates Panda. Ce qui est sûr, c’est que pas mal de sites ont pris une belle claque en une semaine.

Mais alors, peut-être qu’il m’a aussi mangé le bambou ! Je fais quoi ?

Inutile de chercher une quelconque connotation au titre ci-dessus, c’est juste l’aliment favori des Pandas. Demandez à Wikipédia. Pour ce qui est du notre il n’est pas difficile de savoir si vous lui avez oui ou non servi de victime. Commencez par vous rendre sur ce calendrier des mises à jour Google, puis ouvrez votre Analytics dans l’onglet d’à-côté et affichez le trafic en provenance des moteurs de recherche. Si vous observez des baisses de fréquentation tangibles correspondant aux dates de mises à jour répertoriées par SEOMoz, vous vous êtes fait Pandater. Sinon, non.

En cas de Pandatisation et si vous souhaitez recouvrer vos rankings et donc votre fréquentation, une seule solution : revoir votre contenu pour vous rapprocher de l’idée que Google se fait d’un site de qualité. Basiquement, et pour reprendre en partie les facteurs de pénalisation énoncés précédemment, une dépandatisation s’effectue bien souvent de la manière suivante :

1. Traquez, identifiez et supprimez le contenu dupliqué en interne. Il peut s’agir d’URLs indexées à tort (multiples adresses pour le même contenu), de pages créées à tort ou de contenu repris par mégarde.

2. Procédez de la même manière pour le contenu dupliqué en externe. Empêchez les agrégateurs RSS de diffuser votre contenu complet, bloquez les User-Agent des web-proxies qui laissent indexer leurs URLs par Google, identifiez les voleurs d’article et obtenez la suppressions des contenus

3. Identifiez les « pages faibles » de votre site, proposant trop peu de contenu ou une valeur trop faible, et regroupez les en pages plus importantes. Cette restructuration est souvent l’action qui fait la différence. Notez bien qu’il n’est pas forcément néfaste de supprimer du contenu réellement inutile.

4. Assurez-vous que chaque texte est irréprochable linguistiquement, améliorez les contenus au besoin. Ajoutez du contenu riche : images, vidéos, ainsi que des liens sortants vers des ressources complétant l’article et pertinentes pour l’utilisateur.

5. Attendez patiemment la prochaine mise à jour des données de l’algorithme.

Il ne s’agit bien évidemment pas d’une méthode infaillible pour échapper au courroux du Panda, mais cette marche à suivre peut servir de base à ce long processus de guérison. Parce-que bon, quand même, pour peu que ce soit bien fait, ça marche à chaque fois.