Vous n'êtes pas identifié(e).
Une question par rapport aux citations : est-ce que la caractère national des citations a de l'importance ? Exemple : est-il plus pertinent (pour la Belgique) de s'inscrire sur pagesdor.be plutôt que sur pagesjaunes.fr ?
pour moi c'est une évidence mais je n'ai pas eu pour l'instant de presta en Belgique... Néanmoins on parle bien de citations "LOCALES" donc il vaut mieux des liens TRES locaux que des liens à l'autre bout de l'Europe
Par ailleurs, les citations locales ne sont qu'un des éléments pour une meilleure visibilité locale mais il faut bien faire attention à la cohérence GLOBALE de la déclaration NAP (Name, Adress, Phone).. Ainsi si l'adresse ou si le nº de phone n'est pas identique PARTOUT cela risque de "gaver" Google et il va même parfois jusqu'à inventer un compte local doublon de celui qui existe si incohérences des mentions des NAP partout...
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Bon, du coup, c'est embêtant pour les belges, suisses, etc. Car peu de spots... Merci pour la réponse.
Passionnée par le web, le SEO, le social média et les toutous. Mon profil c'est ici : http://scripts-seo.com/profile.php?id=5797
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C'est une bonne idée. Pourquoi ne pas essayer de monter en direct une offre plus globale avec conseil d'inclusion de textes plus adaptés au réf. local et/ou de microdonnées/schema.org ?
je suis là dessus et sur l'envoi mensuel d'une carte de tracking local comme celle là:
https://share.getcloudapp.com/8Lu7gbql
ça permet de savoir de façon plus fine oú agir !
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guz a écrit :C'est une bonne idée. Pourquoi ne pas essayer de monter en direct une offre plus globale avec conseil d'inclusion de textes plus adaptés au réf. local et/ou de microdonnées/schema.org ?
je suis là dessus et sur l'envoi mensuel d'une carte de tracking local comme celle là:
https://share.getcloudapp.com/8Lu7gbql
ça permet de savoir de façon plus fine oú agir !
Hello, pour ceux qui s'intéressent à ce genre de choses;
L'approche Local Falcon est bien pour montrer une tendance (pour se dire que les choses vont dans le bon sens et c'est là l'essentiel je pense si on fait ça pour un client:)).
Par contre il ne faut absolument pas se baser sur ce type de data pour faire une analyse de la compétition locale. Les résultats vanilla sont bien différents dans la réalité et zappent un certain nombre de paramètres qui jouent beaucoup lorsque la requête est faite sur une device.
Dernier biais, la disposition linéaire des points de "sondage" implique un biais, dans le sens où il couvre de manière régulière une zone dont on ne sait pas si elle fait partie de la zone de chalandise. Mieux vaut être position 9 sur Google maps dans Paris intra muros que que numéro 1 au dessus d'un champ de betteraves.
Pour le local comme pour l'organique, c'est toujours une affaire d'offre et de demande.
En organique, le potentiel de keywords est bien plus vaste, ce qui offre davantage de possibilités pour présenter un ensemble de pages comme pertinentes, du moment qu'on maille bien.
En local on est beaucoup plus limité niveau keywords pour ce qui est de trouver des entreprises, puisqu'au final, ça revient la plupart du temps à reformuler une requête en son équivalent catégorie GMB (ex: "pizza" sur smartphone, depuis le lieu de travail habituel, vers 11h45 > reformulation en "restaurant italien", ouvert. Et non "recette pizza" ou "histoire de la pizza").
Pas besoin d'en faire des tonnes pour faire comprendre à Google que l'entité X, associée à la page web Y parle d'un restaurant italien qui fait des pizzas (du ngramme intéressant, du json-ld, une photo de four à pizza/pizza dans une assiette, une vidéo de l'intérieur avec Eros Ramazotti en fond sonore et une photo de la fresque avec un polichinelle qui mange des pâtes, le Vésuve en arrière plan et roule ma poule).
Dans ce cas, l'aspect localisation joue à plein, car Google n'ira pas chercher plus loin que ce qu'il considère comme suffisant. En fonction de l'équilibre des forces locales, votre GMB sera visible ou pas. Et ça vous ne pourrez rien y changer. Une pizzeria le long d'une nationale entre deux villes sera bien moins avantagée qu'une pizzeria proche de sa clientèle en centre ville.
Donc à défaut de pouvoir déménager son GMB (hors spam), il faut déjà se concentrer... sur son audience. D'où la nécessité de faire des études liées au geomarketing, etc (je me doute si c'est un client peu fortuné, c'est pas gagné). On reste dans le local, donc la zone de chalandise est ce sur quoi il faut se focaliser (en fonction du type de clientèle bien sûr).
Malheureusement Google s'en cogne de la zone de chalandise des GMB. Et si vous apportez une visibilité à un GMB hors de la zone de chalandise, ça ne convertira pas. Exemple: dans une ville séparée en son centre par un fleuve. Un seul pont permet de passer d'une rive à l'autre.
Votre GMB est disons une boulangerie (pour l'exemple j'ai choisi une catégorie dont la clientèle est ultra locale, à pied généralement). Cette boulangerie est face au fleuve, mais à 700 mètres du pont.
Une personne, située juste en face de notre GMB, mais sur l'autre rive préfèrera aller dans une autre boulangerie, à 900 mètres, mais sur sa rive. Car 700 m + 700 m = 1400 m de trajet vs 900 m. Sans compter le côté frustrant "fait chier, si j'avais eu un canot j'aurai eu que 50 mètres à traverser!". Pourtant notre GMB était #1 sur Maps.
Je prends cet exemple capillotracté pour illustrer le fait qu'une zone de chalandise implique une notion de surface géographique (une zone, ses clients potentiels avec leurs caractéristiques) mais aussi de flux. Un frein à la prise de contact peut être l'aspect transport (une ligne de bus peu fréquente, des difficultés de stationnement anticipées par la clientèle, etc...).
Donc, comme toujours, un business convertira davantage et s'éparpillera moins en connaissant très bien sa zone de chalandise et la clientèle qui la compose. Passé un certain point, le SEO local atteint ses limites, dans le sens où il n'y a pas d'échappatoire (whitehat ) au carcan géographique imposé par les algos de Google.
Encore une fois, je ne suis pas SEO (dites le si je raconte des bêtises!) mais je me dis que si je vendais des prestations SEO local à des entreprises, ce job prendrait tout son sens si je vendais ça comme une presta de géomarketing et non de SEO. En travaillant aussi via les canaux plus tradis (études geomarketing, tractage, affichage, sponsoring, etc.). Le client serait rassuré: on donne une dimension davantage "locale/moi je connais le terrain" que "web" et all-in-one à des gens qui sont au quotidien dans les tranchées.
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beaucoup de certitudes.. c'est bien !
"car Google n'ira pas chercher plus loin que ce qu'il considère comme suffisant" .. tu dois avoir des infos qu'on a pas tous
ou alors tu as fait des tests ? ce n'est pas un reproche !!!
Par contre , "L'approche Local Falcon est bien pour montrer une tendance" : raté c'est un autre outil pas "dba
j'ai quelques doutes sur certaines affirmations genre
- " Malheureusement Google s'en cogne de la zone de chalandise des GMB" .. euh a mon très humble avis : NON il ne s'en bat pas le coquillard, mais il s'y intéresse d'une autre façon.. identifiant cid par ex.
- "il ne faut absolument pas se baser sur ce type de data pour faire une analyse de la compétition locale".. ben c'est la manière la plus automatisée et la plus fiable car à la mano, impossiblo !!!!
Mais ta prose est très intéressante, je l'avoue.
Donc à défaut de pouvoir déménager son GMB (hors spam), il faut déjà se concentrer... sur son audience. D'où la nécessité de faire des études liées au geomarketing, etc (je me doute si c'est un client peu fortuné, c'est pas gagné). On reste dans le local, donc la zone de chalandise est ce sur quoi il faut se focaliser (en fonction du type de clientèle bien sûr).
tu comprendras que c'est pas accessible à toute entreprise.. et cela ne veut pas dire non plus que d'autres informations ne permettent pas de se positionner MIEUX en mode local ! Le "géomarketing" n'est pas la réponse UNIQUE !
Par contre qu'est ce que tu engloberais ou peux-tu préciser ce que tu appellerais une "presta de geomarketing" ( il existe déja des outils pour géolocaliser des éléments constitutifs du profil local d'une entreprise ( geotagage des photos, du map, utilisation de l'identifiant local "cid", etc ...) ??
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Hello @bernie, oui j'ai bossé plusieurs mois en profondeur sur le sujet . J'ai arrêté ensuite de creuser d'un point de vue théorie cet aspect du SEO, et il y a certainement du y avoir des changements.
Une bonne partie du puzzle est en libre accès via de la documentation scientifique universitaire, des livres, les brevets (bien sûr, publication ne veut pas forcément systématiquement dire mise en application...). Le gros du travail c'est surtout de comprendre les défis auxquels font face les ingénieurs de Google, les personnes qui ont été recrutées et ce pour quoi ils ont été recrutés chez Google à un moment donné.
Alors certes je n'ai pas fait de machine learning, cependant j'ai du faire plusieurs centaines de milliers de mesures pour mesurer justement la façon dont Google via piocher dans son index spatial (oui, on peut le scraper sans API, du moins un certain type) et ça corrobore quand même sacrément les pistes que j'avais relevé.
Par contre , "L'approche Local Falcon est bien pour montrer une tendance" : raté c'est un autre outil lol pas "dba
Oui j'avais remarqué que c'était un autre outil, désolé de m'être mal exprimé, je parlais du principe d'utiliser un système de prise de mesure sur une grid "arbitraire" via l'API. Si mes souvenirs sont bons, c'était un canadien, celui de Local Falcon, qui avait lancé le truc et il me semble qu'il a revendu son affaire.
Malheureusement Google s'en cogne de la zone de chalandise des GMB" .. euh a mon très humble avis : NON il ne s'en bat pas le coquillard, mais il s'y intéresse d'une autre façon.. identifiant cid par ex
Le CID est un identifiant d'éléments de l'index spatial effectivement. Mais pourquoi selon toi ça aurait un rapport avec une zone de chalandise (telle que définie sur wikipedia je veux dire: https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_de_chalandise )?
Après, on peut dire qu'éventuellement Google intègre avec sa data une éventuelle notion de zone de chalandise via la donnée comportementale au travers des trajets, du dwell time, du wifi... (d'où le rachat de Waze, la volonté à une époque de fourguer aux brick and mortars des capteurs, l'autoresponder Google, etc...). Mais ce type de donnée est assez imprécise sur les derniers mètres, à moins de dépenser un fric fou pour faire des calculs.
Mais le fond du problème reste le même, il faut approcher la question sous l'angle de la zone de chalandise réelle du commerçant. Google est certes capable de dire que toutes les interactions entre un GMB X et ses utilisateurs Z(n) sont comprises dans un polygone Y. Mais ce qui compte c'est le ranking du GMB sur la zone de chalandise réelle. Celle où tous les clients passés et futurs peuvent être amenés à rechercher notre GMB.
Sans data, Google ne peut pas prédire si un personne va naviguer vers un GMB. Etant donné que pour le local, le volume de recherches est souvent minuscule, il n'a pas grand chose à se mettre sous la dent et donc il ne peut obtenir de data fiable. D'autant que les flux de déplacement ne sont ni figés dans le temps et l'espace. Par ailleurs, une sorte d'indexation, de stockage me semble bien trop coûteux. Ils ont une manière beaucoup plus simple et efficace d'aller chercher dans leur index. Car comme pour les sites web, ils se fichent des commerçants, ils veulent juste des résultats suffisamment corrects pour dire qu'ils ont fait leur job d'information.
Note que ma remarque comme quoi le système local falcon n'est pas pertinent pour jauger un rapport de forces local ne veut pas dire pour autant que je trouve que faire du reporting à des clients avec cet outil est mauvais (et puis à nouveau, je ne suis pas SEO et je n'ai pas de leçon à donner là dessus). Je comprends tout à fait qu'un client aime ce genre de data et surtout et je présume que c'est ce qu'un bon SEO doit savoir faire: transmettre l'information de manière intelligible par le client, surtout s'ils ne sont pas dans le digital.
Ca s'adressait surtout (comme nous sommes sur un topic lvl1) aux nouveaux qui souhaiteraient se lancer le SEO local et qui doivent se poser, au tout début: bon, comment je vais m'y prendre pour faire gagner du fric à mon client?. Ce qui revient à savoir qui sont ses clients, où dois-je/puis-je les atteindre et quels sont les obstacles?
A mon sens, on ne fait pas une analyse compétitive en organique en se basant sur quelques gros mots clés, sans avoir fait en amont tout le travail de persona et d'avoir une bonne idée des potentiels des vrais clusters de mots clés à viser. Une fois qu'on sait ça, on peut commencer à trouver ses vrais concurrents.
Tu vois le parallèle ?
Organique : qui sont mes clients (personas) > quels clusters de mots clés > qui est déjà en place > mise en place d'une stratégie
Local: qui sont mes clients (personas) > où sont-ils (zone de chalandise) > qui est déjà en place > mise en place d'une stratégie
Je laisse l'étape clusters de mots clés de côté en local pour les raisons de reformulation de requête évoquées précédemment.
Edit: donc pour les zones où, algorithmiquement, il ne sera jamais possible de ranker, des actions de geomarketing ciblées (affichage, prospectus) sont ultra pertinentes pour obtenir de la visibilité. Si le but est de vendre de la visibilité et non des rankings.
Et tout ça reste évidemment théorique... dans le sens où je me doute que tout ce travail ne sera pas fait pour un petit client. Je veux juste éviter les désillusions qui arrivent souvent quand on essaye de faire ranker au début un GMB où on se rend compte que les résultats ne sont pas là alors qu'on pensait que ça serait plus simple. Et donc quelqu'un qui débute jette un coup d'oeil à Local Falcon et se dise bimbamboum c'est bon j'ai compris toute la SERP locale, je vais te faire ça en 2 temps 3 mouvements..
Avant d'attaquer une zone, on peut cependant prendre un peu de temps pour aller au delà d'un rapport Local Falcon, puis je pense que c'est comme pour l'organique, avec l'expérience on doit plus facilement/rapidement cerner la vraie difficulté du job.
tu comprendras que c'est pas accessible à toute entreprise..
Ah ça oui ! Je vois mal une pizzeria commander une presta à 15k€
Le "géomarketing" n'est pas la réponse UNIQUE !
Tout à fait. L'un ne va pas sans l'autre. C'est tout le charme du SEO local où on doit jongler entre l'IRL et le digital.
Par contre qu'est ce que tu engloberais ou peux-tu préciser ce que tu appellerais une "presta de geomarketing" ( il existe déja des outils pour géolocaliser des éléments constitutifs du profil local d'une entreprise ( geotagage des photos, du map, utilisation de l'identifiant local "cid", etc ...) ??
Ce que je définis comme géomarketing n'a rien à voir avec les fonctionnalités qu'on peut trouver au travers de certains outils canadiens et américains. Je parle de la branche du marketing appliquée aux données géographiques (en gros la définition wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Géomarketing); avec le couple geomarketing/SEO local, on se retrouve à la croisée du:
- GIS
- Marketing
- Data science
C'est de l'information retrieval appliquée au réel. Et ça tombe bien, de nombreuses problématiques et solutions du geomarketing et de l'information retrieval sont communes.
Donc bien sûr qu'une presta telle que vendue par une agence spécialisée en geomarketing + SEO local n'est pas à la portée des petites structures. Cependant, grâce à l'automatisation il y a moyen de faire des choses ultra accessibles et rentables pour le client/le SEO/les acteurs locaux.
Dernière modification par poulpe_centriste (2020-07-30 14:10:01)
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Note que ma remarque comme quoi le système local falcon n'est pas pertinent pour jauger un rapport de forces local ne veut pas dire pour autant que je trouve que faire du reporting à des clients avec cet outil est mauvais (et puis à nouveau, je ne suis pas SEO et je n'ai pas de leçon à donner là dessus). Je comprends tout à fait qu'un client aime ce genre de data et surtout et je présume que c'est ce qu'un bon SEO doit savoir faire: transmettre l'information de manière intelligible par le client, surtout s'ils ne sont pas dans le digital.
alors on est d¡'accord sur ce point C'est bien : on avance.
des actions de geomarketing ciblées (affichage, prospectus) sont ultra pertinentes
l'affichage et le prospectus ont encore leur mot à dire mais le commerçant local a compris petit à petit que son client regarde plus souvent son telephone à toutes heures dès qu'¡l a la moindre envie de recherches ..parfois même aux gogues .. qu'il n'acccepte plus de se faire draguer par des commerciaux affichages/pageJaunes ou autres médias "print". Et le prospectus reste le seul - à mon humble avis - le seul média economique et capable de réveiller une audience locale très vitre, aussi vite qu'une campagne locale.
Mais là on ne parle plus de SEO mais d'achat de médias...
bimbamboum c'est bon j'ai compris toute la SERP locale, je vais te faire ça en 2 temps 3 mouvements..
alors là je plussoir .. c'est loin d'être si simple, on est d'accord !Mème si je plaide pour ma paroisse hahahahahaha
et c'est bien pour cela que je propose une petite presta sur les citations locales mais depuis le temps après quelques demandes et mes propres recherches depuis un petit bout de temps, il est clair que la presta doit porter sur plusieurs tableaux : ce que j'appelle "in GMB et Out GMB" ;-)
et d'ailleurs pour continuer sur le sujet SEO, je remarque depuis quelque temps dans mes recherches locales que GG fait monter son réseau business.site ( encore une fois un actif propre.. est-ce étonnant ? ) ... que l'on peut créer depuis son compte GMB.
Mais l'ensemble de la presta est faite de petites choses/détails qui ne permettent pas de grosses factures et je fais cela avec des petites mains "made in france" :-) ( même si je suis basé en espagne )
Cependant, grâce à l'automatisation il y a moyen de faire des choses ultra accessibles et rentables pour le client/le SEO/les acteurs locaux.
alors là tu m'intéresses. Je ne suis ni dév ni conceptuellement un ingénieur de la chose , juste un "empiriste"
que pourrait-on automatiser géolocalement ?
Par contre j'ai de la demande de presta "locale" et je pense qu'il y a des choses à faire.. on en parle plus précisement sur skype ? peut-être juste pour échanger des tips
Dernière modification par bernie (2020-07-30 15:04:58)
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ah ah, très intéressants ces échanges !
d'ailleurs pour continuer sur le sujet SEO, je remarque depuis quelque temps dans mes recherches locales que GG fait monter son réseau business.site ( encore une fois un actif propre.. est-ce étonnant ? ) ... que l'on peut créer depuis son compte GMB.
Oui je me suis fait la même réflexion récemment, au point de me demander si pour un business ultra local ça ne serait pas intéressant de créer ce business.site en plus du site "réel".
En prenant garde de bien conserver les infos qu'attend Google (adresse, tel...) ; peut-être avec un BL vers le site principal ?
A tester en tout cas.
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Oui je me suis fait la même réflexion récemment, au point de me demander si pour un business ultra local ça ne serait pas intéressant de créer ce business.site en plus du site "réel".
je fais TOUT LE TEMPS !
avec un beau lien vers le site client.
indispensable.
pas besoin de tester. c'est confirmé
et de plus GGle t'envoie des stats sur les visites etc... et il ya du traffic !
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(en arrivant à l'origine sur le thread via le feed des nouvelles contributions, je n'avais pas fait attention à la page 1. Excuses moi Bernie d'avoir hijacké par inattention ton fil et si la modération veut supprimer les posts ou spliter le thread, pas de souci.)
Hombre, si en plus tu me payes une semaine à La Joncquera mas toutes les saisons d'El Loco de la Colina en déouvédé mas un poster de Jesus Quintero y la cravata de Risitas firmada, je te file ça sous forme d'application Flask
Sérieusement j'arrive toujours à mes fins en codant un truc qui fait le job, mais je ne suis pas non plus dev ni ingénieur (et s'ils voyaient le code ces derniers feraient une crise cardiaque). Tu comprendras cependant que même si pour le moment le local n'est plus ce qui m'occupe le plus, je me garde certaines choses sous le coude. Cependant je veux bien partager avec toute la communauté certains points qui m'ont sauté à la figure en bûchant dessus.
3 révélations sur le SEO local: la dernière va vous surprendre (et vous éviter le dépôt de bilan en 2025 (pour de vrai)).
L'idée c'était surtout de susciter une émulation chez les français car je trouve la situation des SEOs français paradoxale (encore une fois, je suis tout ça de loin, donc corrigez-moi si cette vision est tronquée). Un esprit fouineur et irrespectueux envers Google super Vous avez des outils vraiment en avance sur ce que font les américains niveau pertinence (cocon.se, yourtextguru...), gestion du quotidien (SEObserver...), mais il n'y a rien pour le local.
En face vous avez des anglo-saxons qui jouent aux bisounours (encore plus pour ce qui est du SEO local, sauf quelques spammeurs talentueux qui font exception) mais qui font des outils. Ces outils sont sympas, comme Brightlocal, mais ça reste une simple interface qui permet de faire transiter des données de/vers des APIs tierces.
Ces outils sont bien pour montrer qu'on a fait le job de base (faire le GMB, site, mots clés...). C'est ce que j'appelle du "SEO de secrétaire" (dieu les bénisse, j'ai rien contre elles): bonjour madame, alors aujourd'hui vous avez fait position 12 > 8 sur "toilettage chien Carré-les-Tombes", y'a Fanihy Rajaonarimampianina qui a laissé un 5* hier.
Et dans le cadre actuel du marché, c'est largement suffisant et justifié.
On ne peut pas vraiment en demander davantage à un SEO parce que le gros des clients sont des petits poissons. Ce n'est pas viable économiquement avec un client qui ne te file que 1000$ par mois.
Mais là où il y a une carte à jouer pour les français, c'est justement que l'automatisation, la collecte de donnée ultra locale (de première main), son agrégation permet d'obtenir un gain de productivité et donc de compétitivité démentiel. On peut faire beaucoup plus précis (ex: votre potentiel d'audience, en fonction de votre visibilité dans votre zone de chalandise est d'environ 2250 personnes), efficace (ex: Distribuez moi cette campagne de coupons taggés dans les rues ( A: numéros 2,6, 43), (B: numéros 29bis, 54, 123) parce que là j'ai 0 visibilité sur cette partie de ma zone de chalandise...) ou ciblé (ex: Entre 18h et 19h30 je te loue un créneau sur ton panneau au croisement X et dès que tu vois de la BMW/mercos/Porsche tu balances la pub pour mon magasin qui vend des doudounes sans manche). Etc, etc. Et c'est faisable techniquement.
Petit budget > besoin d'actions marketing ultra ciblées. Dès que ton client verra que tu vas chercher sa clientèle par la peau des fesses et que tu lui déposes sur le pas de sa porte, il devient addict. Dans un sens, c'est un peu comme AirBnB en 2008. On propose à des gens de gagner de l'argent en leur donnant une visibilité qu'ils n'auraient jamais pu espérer s'offrir auparavant. Idem pour les marketplaces. Sachant que Google veut hypothétiquement aussi se placer sur ce créneau (en redistribuant les flux issus des stocks de produits dans les commerces).
Hors démantèlement par les autorités américaines, pour ce qui est du local du moins, Google a peut-être trouvé le moyen de ne pas se faire chier à faire de l'information retrieval (ça coûte cher d'aller chercher de l'information). Il suffit juste de forcer les gens à tout faire transiter via eux. On leur file de la data structurée via le GMB et c'est eux qui nous dictent ce qu'on doit fournir. Plus besoin d'aller s'emmerder avec des énormes datacenters, une base de donnée et voilà, ils ont tout ce dont ils ont besoin pour classer une entreprise.
Tout comme de nos jours en organique une SERP ne se joue plus au niveau des positions, mais des pixels, les requêtes locales risquent d'être encore pires. Tu files à Google combien de débroussailleuses il te reste en stock ? OK, t'es au dessus de la ligne de flottaison. En dessous, la carte, puis le néant. Du coup le job local devient sacrément différent de celui de SEO organique. Vous allez peut-être devoir davantage jouer le rôle de celui qui se charge de connecter le flux du client à celui de Google, gérer le GMB.
Dans cadre là... difficile de faire du SEO, vu que vous êtes bloqués dans un univers totalement contrôlé par Google. Ils ont sécurisé la data. On ne peut plus cloaker. On ne peut plus générer de faux GMB. Il n'y a plus rien à optimiser. Une des valeurs ajoutées que l'on peut apporter alors ce sont des actions de géomarketing, de mise en relation avec d'autres acteurs locaux, etc.
Ca ne se fera pas tout de suite (donc l'offre de Bernie offrant des citations locales prend tout son sens). L'acquisition de Pointy est récente: https://www.blog.google/outreach-initiatives/small-business/helping-local-businesses-showcase-products-online-pointy/
Mais la tendance est là. A surveiller donc si dans les mois/années qui viennent, Google ne serve pas la soupe habituelle à ceux dont il veut soutirer de la data: tiens, j'aime tellement l'humanité que j'ai décidé de vous offrir une caisse enregistreuse connectée gratuite. Grâce à mon AI, je vous fais la compta gratuitement et je vous aide à vous débarrasser de vos stocks en les partageant avec le monde entier afin de que vous deveniez riche. Je suis gentil hein?.
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(en arrivant à l'origine sur le thread via le feed des nouvelles contributions, je n'avais pas fait attention à la page 1. Excuses moi Bernie d'avoir hijacké par inattention ton fil et si la modération veut supprimer les posts ou spliter le thread, pas de souci.)
que nenni ! bien au contraire . tes commentaires sont super intéressants !!!
que personne n'y touche !!!!
mais il n'y a rien pour le local.
EXACT !!!!! ou presque,...
rien. le néant absolu ! enfin .. j'exagère : il ya partoo .fr avec qui j'ai pris une presta juste pour voir et ceux sont des inutiles, au sens propre du terme et j'assume ce que je dis.
J'ai cherché aussi. Les amerloques ont compris assez vite le marché du seo local et il ya effectivement des outils visibles et des moins visibles (voir dans certains forums orientés seo local)...
Ce n'est pas viable économiquement avec un client qui ne te file que 1000$ par mois.
il n'y a pas - à mon très humble avis - de possibilité de presta sur du seo local à plus de 300/500 € ( et pas par mois .. sinon en one shot !!!) d'oú le désinterét - je pense - des SEO.
mais je me trompe sûrement.
On ne peut plus générer de faux GMB. Il n'y a plus rien à optimiser.
si si mon cher...On peut faire des optimisations ... et dans le faux, les indiens font quelques trucs pas net d'ailleurs
j'ai un client à qui j'ai réussi à créer 2 "faux" gmb dans la même ville ..et Paris en plus !
y a des choses à faire .. si si !:P
pour ma part, je peaufine ma presta SEO local qui va avoir de nombreuses petites choses et un prix très cool ;-)
Voilà c'était mon moment pub. bisous à tous
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Effectivement ça fait peur, 300 €, tu ne peux qu'automatiser ou être localisé sous l'équateur. Surtout que la clientèle doit parfois être bien gratinée.
Pour les faux GMB, je parle de dans le futur, lors Google aura davantage de data fiable à disposition. J'avais cité il y a quelques temps ici un réseau d'au moins 20k faux GMB en Île de France pour une seule catégorie (qui a hélas sauté en grande partie depuis).
Une illustration (retouchée pour préserver l'anonymat de ce joli spécimen des fois qu'il en reste certains encore debout): https://imgur.com/a/TTZiQC9
Sous chaque patte de mouche on trouve un ou plusieurs faux GMB. On notera que les GMBs n'ont pas été plantés là où ils sont par hasard.
Le problème c'est que (pour la version industrialisable), Google doit certainement connaître l'origine, mais ça serait pour eux:
- hchouma d'en reconnaître la source en public
- ça leur coûterai probablement plus cher de faire un fix pour cette faille plutôt que de passer un coup de balais de temps en temps
Dans tous les cas, une fois que Google aura mis en place ce que j'évoquais précédemment, la source principale actuelle sera coupée.
Dernière modification par poulpe_centriste (2020-07-30 20:41:39)
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je fais TOUT LE TEMPS !
avec un beau lien vers le site client. wink
indispensable.
Ce n'est pas viable économiquement avec un client qui ne te file que 1000$ par mois.
Oulah si seulement...
Alors peut-être à Paris, où si on arrive à vendre de la renommée au client. Mais pour ma part, et ce même en collaborant avec des agences, on en est loin !
Plutôt les tarifs annoncés par Bernie, et encore.
Après des mois de collaboration, en montrant des stats etc... ouais j'arrive à convaincre un client que booster son local est la priorité, et que donc c'est du temps et de l'argent. Mais c'est rare, paradoxal, casse-tête...
=> Payer un presta pour optimiser "leur site", ils comprennent, c'est bien ancré maintenant.
=> Payer quelqu'un pour optimiser "leur fiche Google", qui est gratuite, que la secrétaire à l'accueil peut suivre... à quoi bon ?
Donc oui le jour où un bon outil sort pour automatiser / suivre au mieux le local, ça serait top !
Tu files à Google combien de débroussailleuses il te reste en stock ? OK, t'es au dessus de la ligne de flottaison. En dessous, la carte, puis le néant.
Et pas qu'avec du produit finit !
J'ai constaté sur quelques secteurs (tertiaire) et quelques zones, que les fiches GMB qui se plaçaient mieux étaient celles où on retrouvait du détail de prestation en produit virtuel... quand les fiches qui arrivent plus tard dans la liste ne présentent que l'entreprise de façon classique.
Du coup le job local devient sacrément différent de celui de SEO organique. Vous allez peut-être devoir davantage jouer le rôle de celui qui se charge de connecter le flux du client à celui de Google, gérer le GMB.
Mais en fait, à part pour monter du MFA où tu ne t'adresses qu'à Googlebot... le job d'un SEO est de toute façon de voir plus large que le seul résultat organique et ça c'est normal je trouve.
Un job chez l'annonceur, t'es trafic manager, pas seulement SEO. Et encore même ça c'est souvent limité à Ads + marketplaces...
Mais ça dit bien ce que ça veut dire : faut ramener du trafic.
Et ça rejoint ce que tu disais à un autre moment, par la connaissance pointue de sa cible et la chercher où elle est, avec ce qu'elle attend => du marketing.
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Effectivement ça fait peur, 300 €, tu ne peux qu'automatiser ou être localisé sous l'équateur. Surtout que la clientèle doit parfois être bien gratinée.
de tout.. des agences et des freelance seo assez cool car on règle leur souci et des clients en direct qui veulent du résultat immédiat ( comme d'hab..).
Sinon sans faire du BH et du faux, il y a pas mal de choses à optimiser pour améliorer une présence locale et pas que le GMB
En tous cas, j'ai noté @poulpe_centriste tout au long de ce fil que tu as relancé un intérêt très fort pour le sujet "sans être SEO disais-tu ? ...
J'aimerai bien qu'on théorise ou passe à la pratique plus à fond .. par skype ? "bernardlopez", Espagne.
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@Daman C'est vraiment dommage cette différence entre France et Amérique du Nord... D'après ce que j'avais vu 1000$ par mois, de l'autre coté de l'Atlantique, c'était loin d'être un gros client. Il y a certainement aussi le fait qu'il y a plus chaines chez eux (et plus grandes car + grand pays = + d'implantation pour couvrir le marché). Pourtant on pourrait se dire que vu que la compétition est plus forte en Europe (cause densité plus élevée de manière globale), le besoin se ferait davantage sentir.
Après les américains ont la culture du marketing, même chez les gens de gauche, alors qu'en France on trouve encore pas mal de gens qui certes deviennent entrepreneurs mais qui ont depuis tout petits entendu dire bouh marketing caca (sans vouloir tomber dans le poujadisme).
Et pas qu'avec du produit finit !
J'ai constaté sur quelques secteurs (tertiaire) et quelques zones, que les fiches GMB qui se plaçaient mieux étaient celles où on retrouvait du détail de prestation en produit virtuel...
Hé oui "Google inventaire" + Google cloud + Google Shopping = $$$
Faire sauter le trust de Google ne peut qu'être souhaitable pour le bien de l'économie. Le côté remake d'AOL-1996 est effrayant mais faut dire que si tous les businesses ont leur stock en ligne et de la visibilité au top via Google, ça serait un très gros progrès pour le marché.
Tout comme les marketplaces ont révolutionné la vente en ligne pour les petits entrepreneurs. Google ferait alors un joli pied de nez à Amazon et pourrait même le vendre en disant: vous voyez, nous on promeut le commerce local et on pollue moins car ce sont les gens qui vont récupérer leurs produits sur place.
Le COVID et les tensions avec la Chine, dans cette optique, pourraient pourquoi pas offrir un avantage à Google contre Amazon.
Avec les tensions actuelles, les ruptures d'approvisionnement de produits, un éventuel rejet de plus en plus important du made in China et on peut se demander si les Chinois ne sont pas eux même à l'affut...
Amazon pourrait éventuellement en pâtir, puisque leur job côté opérationnel au fond, c'est de redispatcher des containers venus de Chine.
Google, s'il joue le middleman entre commerces et internautes, il s'en fout que x% des petits vendeurs soit incapable de satisfaire la demande. Il aura toujours une pelletée de GMBs sous la main qui auront bien un exemplaire en stock. Pas de stockage. Pas de livraison. Pas de SAV. Amazon faisait du dropshipping, Google continuera à faire ce qu'il fait depuis le début: mettre en relation demande et offre en touchant une com' au passage.
@bernie
En tous cas, j'ai noté @poulpe_centriste tout au long de ce fil que tu as relancé un intérêt très fort pour le sujet "sans être SEO disais-tu ? cool ...
Je suis simplement éditeur, donc SEO pour ma poire, oui. Et c'est une passion dévorante. Je rêve d'avoir le scalp de Martin Splitt accroché dans mon salon.
Promis juré, je ne suis pas SEO, dans le sens "monsieur qui vend des prestations visant à améliorer le positionnement d'un site/GMB" . Je n'ai jamais rencontré de développeur de ma vie, extrêmement peu de gens faisant du digital en général (je ne viens pas de ce milieu), je ne suis jamais rendu à un event digital ou SEO et je n'achète/vend quasiment aucun lien. Tu m'aurai montré une ligne de CSS il y a 3 ans j'aurai fait une crise de panique.
3615 Mylife:
Mais par contre j'ai recherché/traqué/travaillé/testé des milliers d'heures en autodidacte comme pas mal de monde ici je pense. Le travail en autarcie est à double tranchant. Ca permet effectivement d'acquérir des compétences diverses, d'être forcé à aller obtenir une vision d'ensemble des enjeux et surtout de la liberté (d'action et de réflexion). On se prive effectivement de certaines opportunités (time is money), mais ça va je n'ai pas à me plaindre pour le moment.
Il y a pas mal de gens dans la communauté SEO fr qui ont l'air vraiment intéressants et avec qui j'irai bien passer une nuit à deviser autour d'un verre sur le dernier dégradé rose de Martin ou sur certains points d'antispam, de stockage dans le cadre du bigdata ou d'automatisation par exemple. Mais je ne suis pas encore suffisamment légitime pour aller cotoyer des gens qui ont de la bouteille comme pas mal de gens ici, dont toi .
Il y a 2 ans je me suis fixé un objectif/projet que je suis en train de finaliser. Je me focalise là dessus et ensuite à voir si ça fait son bout de chemin. Si je m'investi réellement dans la communauté tout de suite je risque de m'éparpiller et de ne pas aller au bout de mon apprentissage.
J'espère pouvoir me permettre de converser avec quelqu'un de plus expérimenté mais en ayant systématiquement un historique/des expériences qui me permettent d'avancer certains points/hypothèses.
J'ai vu aussi à contrario des vidéos de conférences FR assez embarrassantes où on se demandait si la personne qui faisait son speech croyait/comprenait vraiment ce qu'elle racontait et si elle osait ensuite facturer des gens pour du "SEO", mais heureusement ce genre de spécimens est bien moins répandu que chez les américains car vous n'avez pas l'air d'avoir votre langue dans votre poche pour botter le cul des Neil Patel/E-A-T is the new pagerank/using Buzzsumo is key for finding content ideas.
Toujours est-il que ma manière de faire est effectivement anti-reseautage/anti-business/anti-social au possible. Mais c'est une manière de se prouver des choses à soi même d'abord et surtout ça offre une vraie liberté de penser qui est rafraîchissante, j'en avais besoin par rapport à mon ancienne carrière (et puis ayant eu à faire à de la clientèle par le passé, je suis bien content de ne plus à avoir la gérer).
Difficile de ne pas passer pour un connard dédaigneux dans ce cas et je peux comprendre que ça puisse choquer vu de l'extérieur , j'en suis sincèrement désolé si c'est perçu ainsi. J'ai fait des gros sacrifices ces dernières années pour arriver à mon objectif et je compte m'y tenir.
Les pavés précédents sont une occasion de rendre comme je peux à la communauté et surtout aux autres lurkers ce que j'ai ingéré et digéré ici et là, si ça semble opportun pour les aider dans leur cheminement. L'intention n'était pas de faire du teasing mais vraiment donner des pistes (parce d'autres m'en ont transmises auparavant au travers de leur travail, de leurs publications, discours, etc.).
Tout le plaisir du SEO est à mon sens dans le fait de remonter le fil. Ca nous emmène sur des sujets vraiment incroyables.
En terminale j'avais 4/20 en maths et maintenant je lis avec un profond plaisir de la documentation universitaire aride, même si je ne capte pas tout, je suis ébloui par la beauté des mathématiques.
Message: A toi, le lurker, qui se cache, venu dans le SEO, alpagué par une pub de système pyramidal sur YouTube: lis arXiv, pas Neil Pateil!
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Hoho mais j'ai raté une jolie discussion,
Pour vous joindre sur la discussion SEO Local version US vs FR il faut mettre en perspective la petite taille du marché francophone à l'échelle du marché mondial que tu peux adresser grâce à l'anglais ( tu peux trouver des francophones derrière des solutions que tu penses US )... Et surtout il y a un élément de taille quand on parle du marché de l'agrégation de data tel qu'il existe au US et que je connais très bien. En France il y encore pas si longtemps il y avait un monopole d'Etat avec PageJaunes / France Telecom.
D'ailleurs quand Google a débarqué en France ce monopole il existait toujours, ce qui fait qu'il n'existe pas un tel eco-système en France.
J'ai du mal à croire que tout le tapage que tu vois autour des citations aux US soit effectif en France. Pour Google trois sources de données lui suffisent pour identifier les commerçants français :
SoLocal (PagesJaunes) et Orange ont récupéré le monopole de l'annuaire téléphonique,
La base SIRENE de l'Insee est tjs en monopole,
La Poste à récupéré l'exploitation de la base adresses + GeoLoc
Aux US c'est loin d'être aussi structuré et fermé, Google a donc besoin de multiplier ses sources et de créer les siennes.
En France j'ai eu à analyser plusieurs dizaines de milliers de profils GMB sur un marché spécifique, et j'ai du mal à mettre en évidence l'impact des citations sur le ranking, par contre je vois clairement la corrélation entre le { netlinking|autorité } et le ranking.
Quant à l'histoire du geotag des photos, désolé @Bernie mais pour moi c'est une légende urbaine, Google "nettoie" le contenu qui n'est pas le sien pour des raisons de sécurité avant de les utiliser.Regarde sur le profil GMB d'un de tes clients pour voir si les exifs y sont tjs. Aussi j'ai assisté à une discussion entre les fondateurs de Falcon et BrightLocal où les mecs pouffaient de rire sur le sujet alors qu'ils proposent un tool pour le faire... c'est dire s'il faut les écouter les US
En mode veille techno j'ai pris un abo chez BrightLocal juste pour voir ce qu'il y avait derrière le rideau... la semaine d'après j'avais mon tool perso. C'est vrai que ça peut être utile pour des petites agences de SEO local pour "justifier" leur taf et encore pour moi la seule justification c'est le R.O.I
A ceux qui veulent créer un tool de tracking local rien de plus simple :
il y a deux visions:
- soit vous scrappez Google en utilisant le paramètre d'url "uule" pour "émuler" votre position (sujet qui a été traité à maintes reprises sur ce forum)
- soit vous le faites comme Falcon via l'API Places de Google...
Et enfin pour terminer @poulpe_centriste les acteurs US bossent main dans la main co-organisent des confs, des formations pour toucher ensemble la masse car ils ont compris que le marché est suffisamment grand pour que tt le monde mange et que seuls ils n'y arriveront pas. En France on en est looooin... il y a bcp de snipers qui ont peur que tu leurs vole la vedette; je leur laisse volontiers au passage. J'ai autre chose à faire, je les laisse devenir les stars de YouTube et Twitter
Il en coûte trop cher pour briller dans le monde.
Combien je vais aimer ma retraite profonde !
Pour vivre heureux, vivons cachés.
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Hoho mais j'ai raté une jolie discussion,
Pour vous joindre sur la discussion SEO Local version US vs FR il faut mettre en perspective la petite taille du marché francophone à l'échelle du marché mondial que tu peux adresser grâce à l'anglais ( tu peux trouver des francophones derrière des solutions que tu penses US )... Et surtout il y a un élément de taille quand on parle du marché de l'agrégation de data tel qu'il existe au US et que je connais très bien. En France il y encore pas si longtemps il y avait un monopole d'Etat avec PageJaunes / France Telecom.
D'ailleurs quand Google a débarqué en France ce monopole il existait toujours, ce qui fait qu'il n'existe pas un tel eco-système en France.
J'ai du mal à croire que tout le tapage que tu vois autour des citations aux US soit effectif en France. Pour Google trois sources de données lui suffisent pour identifier les commerçants français :
SoLocal (PagesJaunes) et Orange ont récupéré le monopole de l'annuaire téléphonique,
La base SIRENE de l'Insee est tjs en monopole,
La Poste à récupéré l'exploitation de la base adresses + GeoLoc
Aux US c'est loin d'être aussi structuré et fermé, Google a donc besoin de multiplier ses sources et de créer les siennes.
Ah oui clairement, la gestion centralisée à la française de pas mal de datas géographiques et sur les entreprises facilite grandement leur tâche. Et puis surtout on a fait beaucoup de progrès sur l'Opendata ce qui facilite pas mal la tâche de ceux qui voudraient faire des choses sympa. A contrario, l'accès à la data US est effectivement très morcellé et cher.
En France j'ai eu à analyser plusieurs dizaines de milliers de profils GMB sur un marché spécifique, et j'ai du mal à mettre en évidence l'impact des citations sur le ranking, par contre je vois clairement la corrélation entre le { netlinking|autorité } et le ranking.
Quant à l'histoire du geotag des photos, désolé @Bernie mais pour moi c'est une légende urbaine, Google "nettoie" le contenu qui n'est pas le sien pour des raisons de sécurité avant de les utiliser.Regarde sur le profil GMB d'un de tes clients pour voir si les exifs y sont tjs. Aussi j'ai assisté à une discussion entre les fondateurs de Falcon et BrightLocal où les mecs pouffaient de rire sur le sujet alors qu'ils proposent un tool pour le faire... c'est dire s'il faut les écouter les USEn mode veille techno j'ai pris un abo chez BrightLocal juste pour voir ce qu'il y avait derrière le rideau... la semaine d'après j'avais mon tool perso. C'est vrai que ça peut être utile pour des petites agences de SEO local pour "justifier" leur taf et encore pour moi la seule justification c'est le R.O.I
A ceux qui veulent créer un tool de tracking local rien de plus simple :
il y a deux visions:
- soit vous scrappez Google en utilisant le paramètre d'url "uule" pour "émuler" votre position (sujet qui a été traité à maintes reprises sur ce forum)
- soit vous le faites comme Falcon via l'API Places de Google...
Pour ce qui est de l'aspect outils (et pour rebondir sur ceux qui ont peur de sauter le pas d'apprendre la prog):
Héhé oui on fonctionne sur le même modèle Après oui, chacun son boulot, ces outils permettent des gains de productivité à des petites agences dont ce n'est pas le job de programmer ce genre de chose, surtout quand on voit le prix que ça peut coûter auprès d'un prestataire de faire faire sa propre app.
On ne peut qu'encourager (ça revient souvent j'ai l'impression mais c'est tellement vrai) les gens à apprendre un langage de programmation. Ca ouvre tellement l'esprit, ça permet de comprendre des problématiques sous jacentes (celles de Google ou d'autres d'ailleurs, surtout via le scraping et la NLP), de ne pas perdre son temps sur des tâches inutiles via l'automatisation (Excel, cette plaie).
Et vous tirerez une immense satisfaction à vous dire qu'en une journée de dév vous vous êtes fait une app vendue 100 balles par mois, en mieux (enfin à votre sauce et pas forcément scalable hein, j'ai pas dis que vous allez pouvoir vendre votre propre app, c'est une toute autre affaire ). De quoi faire sauter pas mal de petites factures qui s'accumulent chaque mois pour des tools ou des prestas offshore...
Encore une fois, tout le monde peut y arriver. Je suis un littéraire, nul en maths à l'école. Mais n'ayez pas peur de vous lancer. On ne cherche pas à devenir aussi bon que quelqu'un qui a fait une école spécialisée, niveau ingénieur, etc. On a loupé plein d'aspects fondamentaux dans l'apprentissage de la computer science. Mais une fois que vous aurez buté pendant des jours sur quelque chose de pourtant trivial, vous serez primo fiers d'y être arrivé à force de persévérance et surtout d'avoir développé votre goût d'apprendre. Je vais répéter un poncif, mais dans un voyage, le plus important c'est le chemin qu'on suit, pas la destination.
Un exemple: j'avais buté pendant des semaines en m'entêtant à vouloir faire un certain type de clustering via un système foireux impliquant des dictionnaires et des opérations booléennes (un espèce de decision tree du pauvre). N'ayant aucune culture mathématique/algorithmie, j'avais des intuitions mais aucune solution concrète ou exploitable. De fil en aiguille (on peut vraiment appeler ça de la reformulation de requête pour le coup ), j'ai découvert que des mathématiciens grecs/arabes/contemporains avaient déjà résolu le problème depuis 2500 ans. Le plus intéressant, ce n'est pas d'avoir trouvé la solution. C'est surtout qu'au passage j'ai fait des mathématiques appliquées. Si vous aussi, avez eu de mauvais profs/ n'avez pas saisi l'intérêt des maths à l'école, c'est un formidable moyen de vous remettre en selle.
Car on comprend l'intérêt des théorèmes, de la rigueur mathématique, etc. Et le pire c'est qu'une fois que ce problème de clustering a été résolu, j'ai découvert tout un nouveau pan des maths/statistisques/NLP ce qui a ouvert la porte à beaucoup d'autres choses. Genre des tâches qui prenaient auparavant plusieurs jours, dont aurait pu penser que c'était une tâche éminemment humaine (ou une grosse boîte avec d'énormes moyens), alors que ces salopards d'universitaires ont déjà utilisé leurs gros cerveaux pour le faire dans d'autres contextes.
Enfin et surtout, ça vous permet d'avoir un aperçu du monde dans lequel naviguent les ingés de Google. Ca permet du coup d'avoir une vision d'ensemble. Ca ne veut pas dire qu'on trouvera les top 5 factors to increase your rankings by 247%. Mais ça apporte une sorte de sérénité. On ne vit plus dans la peur de l'update et on évite le fameux théorème du singe (https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_du_singe). C'est le mythe de la caverne de Platon, en somme. Passer du micro management à l'anticipation pour mieux spammer.
Bref, tout ça pour motiver ceux qui travaillent dans leur coin à apprendre à programmer. Codez comme des sagouins, c'est pas grave, mais vous serez super fiers d'avoir fait votre premier outil pour checker si vos domaines répondent en 200 ou pour checker les logs pour voir si quelqu'un s'intéresse à vos mots clés parce qu'un outil de rédaction est passé vous scrapper. Rien n'est impossible. Il faut juste du temps, de la motivation et du travail. Pas forcément simple, surtout si on est déjà engagé dans un boulot (c'est d'ailleurs pour ça que je souhaite rester un peu en retrait de la communauté du SEO pour le moment, histoire de garder encore un peu de liberté d'apprendre qu'on perd lorsqu'on prend des engagements business.).
Pour l'aspect citations:
Effectivement, techniquement Google a maintenant les moyens de checker que l'adresse d'un GMB est bien celle qu'ils ont récupérée, même avec du fuzzy matching, sans lien, etc. Mais à mon avis la citation locale ça reste toujours un lien, une mention de marque donc surtout pour un petit GMB, ça fait le job. Le (vrai) netlinking oui, mais comme pour l'organique, il faut déjà passer l'étape de la pertinence. Pour le local la pertinence, en plus de la sémantique, est spatiale: dans une zone donnée, combien de GMB pertinents sémantiquement Google va-t-il trouver ? > quels sont les meilleurs ? > est-ce ce que Google en a assez pour satisfaire la demande?
Bref, un GMB de boulangerie monstrueux à Dijon avec 500 liens presse en homepage ne rankera jamais pour une requête lancée depuis Quimper. Et Google sait très bien adapter l'échelle à laquelle se joue la concurrence. Si l'échelle pour des restos en ville est de quelques centaines de mètres, pour des parcs d'attraction, ça se joue à l'échelle de plusieurs centaines de kilomètres (c'est une des limites de la méthode Local Falcon, surtout pour l'Amérique du Nord où les distances sont grandes. On obtient des résultats utilisables en ville, mais pas dans les zones peu denses et étendues, où sur des niches où les zones de chalandise sont énormes. Donc si vous avez des clients qui sont empailleurs, restaurant Turkmène ou artisans ultra spécialisés, il faut y penser).
Et enfin pour terminer @poulpe_centriste les acteurs US bossent main dans la main co-organisent des confs, des formations pour toucher ensemble la masse car ils ont compris que le marché est suffisamment grand pour que tt le monde mange et que seuls ils n'y arriveront pas. En France on en est looooin... il y a bcp de snipers qui ont peur que tu leurs vole la vedette; je leur laisse volontiers au passage. J'ai autre chose à faire, je les laisse devenir les stars de YouTube et Twitter
Il en coûte trop cher pour briller dans le monde.
Combien je vais aimer ma retraite profonde !
Pour vivre heureux, vivons cachés.
Pour ce qui est du fait que certains se mettent en avant, je vois ça comme un canal d'acquisition de clientèle et vraiment je n'ai aucun problème avec ça, surtout si à l'occasion ils permettent à d'autres de s'initier au passage.
Mais j'ai l'impression que c'est justement ce type de conférences/branding/com' qui a paradoxalement fait que les américains débutants partent dans le SEO (pointu) avec un boulet accroché au pied. Comme leur com' mainstream c'est du Google guidelines/write good content and you'll get links, etc. J'ai toujours été étonné par ce paradoxe américain; ils sont super individualistes, croient en dur comme fer en la capacité de l'homme à se réaliser et créer de la richesse au travers de son travail personnel. Mais de l'autre côté ils sont très formalistes (en public) et vont inféoder le succès de leur business en ligne au bon vouloir de Google. Alors que chez les non anglophones, on fait passer l'intérêt de notre petite affaire en premier en public, pas celui de Google.
script-seo est bien parce qu'on peut y discuter ouvertement. Même si chacun a ici ses intérêts légitimes, je suis surpris par le niveau de partage qu'on peut trouver dans les niveaux supérieurs du forum, pour quelque chose d'aussi ouvert. Retrospectivement (en voyant ce qui se fait en anti-spam, etc.), un des problèmes du SEO, c'est que si tu files trop d'info concrètes, tu va forcément créer une pattern. Et l'anti-spam aime les patterns
Si l'idée de fond, derrière le partage des tips, c'est "gagner de l'argent", on peut aussi trouver un moyen d'aider les autres sans que ce soit quelque chose qui va se faire flagger car faisant trop de bruit. En partageant par exemple des tips sur comment effectuer des actions SEO en étant beaucoup plus efficace. Les gains de productivité obtenus sont certainement plus tangibles et pérennes au final.
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En effet, ces échanges sont top et donnent envie de creuser davantage !
On ne peut qu'encourager (ça revient souvent j'ai l'impression mais c'est tellement vrai) les gens à apprendre un langage de programmation.
@Poulpe_centriste en effet, c'est un sujet tellement récurrent aussi bien sur ce forum qu'ailleurs.
Sauter le pas semble rebutant car selon les échanges, difficile de savoir vers quoi s'orienter / avec quoi commencer.
Du PHP ? Du Python ? Du ... ? via des cours en ligne ou un bon bouquin ?...
Les idées d'outils à développer maison, pour scrapper du contenu, analyser les données d'un site, réussir à interroger une API... j'en aurais un paquet !
Tu conseillerais de commencer avec quoi stp ?
A vous lire, toi, Nazim ou d'autres, oui c'est clair que réussir à analyser des milliers de fiches / sites / résultats pour en extraire l'info qu'on cherche et se faire une idée précise ça donne envie.
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